La pétole nous a accompagné aujourd’hui et heureusement car l’occupation du jour était de remettre la drisse de SPI. Pour celles ou ceux à qui ça ne dit rien, la disse de SPI doit passer par le haut du mât … autant dire journée escalade !
Le haut du mât culmine à 18 mètres mais au milieu de l’Atlantique les choses prennent une toute autre dimension.
Donc 1er essai, Samuel, notre pompier de service, m’attache sur la petite chaise de Kalfat et me hisse à l’aide du winch électrique. Je n’avais jamais remarqué que le trajet le long du mât était semé d’embûches : les barres de flèche, les haubans, le radar, … bref le parcours du combattant !
Plus ça monte, plus j’ai la tremblote, curieuse réaction …. Arrivé en haut du mât, c’est Parkinson ! Je suis avec ma drisse et j’essaie de la passer dans la gorge, impossible. Il faut passer un guide fil plus petit. Je redescend.
Je vais vous passe les détails qui m’ont amené à monter 4,5 fois….oui, il y a eu un faux départ à la moitié. Mais je n’avais jamais embrassé un bout d’aluminium ! Et bien c’est fait et avec entrain en plus. Je m’explique : toutes les 2 minutes à peu près, il y a un train de vagues croisées. Ce qui veut dire, balancement du bateau de droite et de gauche, à 18 m je vous laisse imaginer. Je crois que je n’ai jamais prononcé autant de juron de toute ma vie !
Nous sommes tous en sueur, un petit bain et un bon décrassage, voilà ce qu’il nous faut.
Une fois restauré, je regarde la doc du bateau et bêtement, pas à la page du SPI asymétrique mais du code zéro, une autre voile, et là je comprends la bêtise qui a été faite à l’origine. La drisse étant la même, elle ne se raccorde pas de cette façon. Il faut y retourner !
Ce sera la pire des ascensions, les trains de vagues de sont multipliés.
Demain nous essaierons cette nouvelle drisse.
Suite au prochain épisode…
Tout va bien à bord, c’est intense mais sympa, bonne équipe.
A+
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